LE MARAUDEUR, une nouvelle aventure.
Pour cette nouvelle année 2020 il me fallait un nouveau projet.
J'ai jetté mon dévolu sur un vieux bateau en résine qui ne bougeait plus depuis plusieures années au club. Son dernier propriétaire est décédé avant de l'avoir remis en état. J'ai opté pour ce modèle qui est encore un dériveur mais beaucoup plus spacieux que le Laser ou L'Equipe. Je suis trop vieux et arthritique pour me mouvoir élégalement dans de si petits bateaux.
L'avantage est qu'il est basé sur le club, qu'il a sa remorque et qu'il ne vaut rien ou presque. Son premier propriétaire (également décédé) régatait beaucoup avec (2 fois champion de France quand même!)
Le bateau porte les stigmates du train d'enfer qu'il a supporté avec son vaillant skipper. Vu mon âge et le Covid 19 il est très possible que je n'arrive pas au bout du chantier! Je ne crois pas que ce bateau soit maudit, il n'intéresse que des vieux qui n'ont pas la force de finir le travail!
Le bateau est sale, recouvert de lichens, envahi de nids de guêpe. Il a été déshabillé des accéssoires non indispensables à la vélocité à un point tel que je me demande si il était encore dans son poids de jauge!
La remorque sur laquelle il a été posé en attendant la définitive n'était pas réglée pour lui et le treuil avait perdu son câble et le ressort de cliquet. Sa plaque d'identité est effacée et je ne connais même pas son poids autorisé! J'ai réparé et equipé le treuil, j'ai réglé et déplacé les rouleaux pour améliorer le calage du bateau sur sa remorque. Je peux monter dedans sans l'abîmer ni risquer le basculement.
Le premier travail a été de nettoyer le pont et la cabine avec lessive St Marc et paille de fer pour découvrir la couleur originale et tous les petits défaut qui se cachaient sous la crasse. J'ai enlevé les capots (cabine et coffres) dont trois ont été déchirés dans un coin. A reprendre à la résine et tissus de verre.